lundi 30 juin 2008


Découvrez Serge Gainsbourg!

sacré Woody

Qu'est-ce que la contraception orale ?
C'est quand je demande à une femme si elle veut coucher avec moi et qu'elle me répond non.

Grailler, tout simplement


Voilà t'y pas que Môssieur le petit napoléon a décidé qu'il fallait inscrire la gastronomie française au patrimoine de l'Unesco, sous prétexte que notre bouffe était, je cite : "la meilleure du monde".
Mais de quoi j'me mèle !!! Môssieur le champion des lois sur l'imigration, lui qui est précisément issu de l'imigration. Je ne suis pas sûre que, de part ses origines, il se soit tortoré, pendant son enfance, tour à tour : le pot au feu, les tripes à la mode de Caen, la cervelle d'agneau (qui me donnait franchement la gerbe), les choux de bruxelles, les salsifis, le boudin noir et blanc (au choix), l'andouille de Vire, la soupe au choux (avé les vermicelles en forme de lettres de l'alphabet, heureusement, c'est pour ça que je sais à peu près écrire) et j'en passe et des meilleures....
Moi, j'aime bien la bouffe asiatique, sud-américaine, africaine etc...
Ferait mieux de s'occuper de mon pouvoir... bouffer

Maudite mémoire...

6 jours avant le grand départ, Nous en sommes à 80 kms de déambulations à travers le bocage... Soleil au rendez-vous, parfois très motivées, parfois atteintes de flemme aiguë. Au départ de chaque circuit, on charge le sac d'eau fraîche, de pécu (pour les imprévus... roooooh, ça arrive) et à chaque fois, j'oublie l'appareil photo. Donc ! Pas de vue des petits chemins archi boueux qu'on a crapahuté comme des débiles, en essayant de préserver nos belles baskets de marque qui viraient du noir au gris très dégueu. Pas de vue des bisous appliqués aux merveilleuses toutes petites génisses bravant les clotures électriques pour venir nous faire un petit coucou (elles sont si jeunes, elles ne savent pas, et les distractions sont si rares...), pas de vue de quelques châteaux apparus au détour d'une route, entourés d'arbres séculaires, et qui nous ravissent par leur aspect majestueux...Pas de vue de ces milliers de cours d'eau qui traversent cette région, habités par nombres d'insectes tels que les libellules bleues, les grenouilles, les taons (ah, non ! pas ça !)...les biches, les sangliers (ah, non, pas ça non plus !) euhhhh, ça ne vit pas dans les cours d'eau, ces bêtes-là...

Bon, ben voilà ; On est mieux à pied qu'en bm, parfois...

Il faut que j'y pense à cet instrument voleur d'âmes.


vendredi 27 juin 2008

petite astuce...



C'est pas très beau, n'est-ce pas ? En tous cas, c'est ma progéniture. Un jour d'hiver où ils ne savaient pas quoi faire. Ils tournaient en rond... Et vous savez ce que c'est que des mômes qui s'emmerdent : c'est chiant comme la pluie (normande)...Pas beau l'avion.... (je m'ennui, je m'ennuiiiii...arghhhhhhh)
Copine Vincent arrive, super excitée.... !
(http.www.myspace.com/madkapspunk) et elle, toujours trouver des conneries...
Elle se dirige dans la salle de bain...empoigne le rouleau de scotch et commence son cirque...devant le miroir...
et ça fait l'affaire
Ca marche. On s'est fortement tenu les côtes pendant un BEAU moment.
Donc, les ustensiles ne sont pas très onéreux : du scotch, un miroir et quelques gamins en folie.
Ca fait du bien de se péter de rire, tous autant qu'on est...

heureusement...

Je voulais dire un petit mot concernant deux bloggeuzes qui me soutiennent depuis le début et m'envoient régulièrement des com...
Leur univers est bien touchant et sympatique. Jean qui rit, Jean qui pleure, comme la vie... Je les ai déjà mises dans les blogs que j'aime, mais j'insiste lourdement : Il s'agit de cocktaildevie.bleublog.lematin.ch/ et de bulleindigo.blogspot.com/
atchao

jeudi 26 juin 2008

A tâââââââble !!!!

J'ai bien envie de vous donner une recette que je fais depuis un bail. Elle ne prend pas beaucoup de temps et je me régale à chaque fois. Il faut d'abord aller dans l'étable, choisir le viau eul pu appétissant... bon j'arrête.

Veau au citron et au paprika : (4 mangeurs)

- 700 gr d'épaule de veau désossée
- 4 tranches de lard de poitrine fumé
- 2 oignons
- 4 dl de bouillon de volaille
- 1 citron non traité (Si c'est encore possible...)
- 8 cuillères à soupe de crême (ouille, les poignées d'amour)
- 4 cuil. à café de paprika
- 2 cuil. à soupe d'huile
- 50 gr d'amandes effilées
- sel, poivre (of course)

1) on coupe la viande en cubes. On coupe le lard en batonnets (si on est faignasse, on l'achète tout prêt). On pèle les oignons et on les coupe en lamelles (on met des lunettes de plongée, ou on mord une allumette, souffre dehors). On lave le citron, on le rape, on le presse.

2) on fait chauffer l'huile dans la cocotte et on fait revenir les cubes de viande à feu vif pendant 5 mn, et on retire avec l'écumoire. On fait pareil avec les lardons et les oignons pour que tout ce petit monde soit bien doré.

3) on remet la viande, on ajoute le bouillon, le paprika, le jus et le zeste de citron. On sale un peu, on poivre et devinez... on mélange ! On couvre et on fait mijoter 1 h 30 à feu doux (en surveillant que ça ne crâme pas)

4) Quand c'est cuit, on ajoute la crême, et on fait réchauffer 4 mn. Pendant c'temps, on fait blondir les amandes dans une poêle qui colle surtout pas.

5) on présente le veau dans un poêlon et on parsème avec les amandes grillées. Et bien chaud et pas dans 2 heures !

6) La-dessus, une bonne plâtrée de riz et le tour est joué... Bon ap !

Découvrez Beirut!

mercredi 25 juin 2008


Il y a un an de cela, après avoir tourné autour du pot, je décidais de faire du tri dans les papiers de ma fille (Il fallait bien que ce fut fait...), j'ai découvert une petite feuille toutes frippée, pliée en 15. L'écriture n'était pas d'elle et donc, je ne saurai jamais qui l'a composé et écrit. Je sais qu'elle avait beaucoup d'amis là où elle avait décidé de partir à 18 ans. Le mystère reste entier.
Ce que je sais, c'est que ce petit poême lui ressemble...
"Salut, j'm'apelle Violaine,
j'habite dans le douzième,
et j'm'aime même si j'aime pas les baleines,
je suis comme qui dirait pleine.
J'ai d'la veine dans ma vie
et malgré ma peine de partir d'ici,
j'reste une fille saine.
Bon, parfois je me prends pour une reine,
mais toutes les graines que je sème,
ne sont pas faites que de haine.
Souvent, c'est doux comme de la laine
et d'un coup, j'redresse le barème.
On critique mon haleine,
genre les poubelle dans les bennes
Ils savent pas que c'est moi qui règne,
et ceux qui la ramène
n'ont pas de veine avec moi,
car elle est pas vaine, ma vie.
Je mène la danse en cadence,
entrant en transe sans violence,
mais avec patience,
à charge de revanche..."
Elle aurait 22 ans cette année. Voilà......

mardi 24 juin 2008

Nuit agitée

Cette nuit, big sueurs froides.... J'ai rêvé de ce qui me servait de moitié il y a encore quelques années... Une vraie saga... Genre, le truc à épisodes : on rêve une scène, on se réveille, on passe à une autre scène et ainsi de suite... La première se passait dans la voiture (Ma voiture actuelle !!!) et il prenait un p.... de malin plaisir à faire de la course de côte à fondlacaisselapoliced'afrique (fameuse phrase de mon fils quand il avait 6 ans...) pendant que je flippait ma râce et que ça le faisait marrer. Me suis réveiller parce que je chialait... Aka voir !!!
Et je me rendors, et ça recommence !!! Bon, je vous passe les détails des autres épisodes, sauf le dernier : Il avait à nouveau réussi à me persuader que nous devions tenter une enième fois de revivre ensemble... Alors là, je me suis réveillée totalement paniquée et trempée de la tête aux pieds (non. Pas pipi... la sueur, beurk !)
Ah, mais alors, quel panard de revenir à la réalité, de regarder par la fenêtre et de voir que le soleil brillait et que ce n'était rien qu'un vilain cauchemard de m.... !!

dimanche 22 juin 2008

MÄÄÄÄRDE DE MÄÄÄÄRDE DE MÄÄÄRDE

IMPOSSIBLE D ECRIRE QUOI QUE CE SOIT DANS CE BLOG. JE VEUX BIEN ETRE NULLE MAIS LA, YA UN OS DANS LE POISSON, YA TCHEKOPOSE (COMPRENNE QUI VOUDRA)
Une blogueuse en colère

Mon fiston

Ca, c'est mon gâ, un soir ou le soleil faisait le bô...(on peut constater les cheveux en colère)

Je suis inquiète... Va-t-il s'envoler du nid avec de belles grandes ailes ?

J'ai demandé à ma potine de lui torcher une bafouille. Le progrès ne peut s'accomplir sans quelques sacrifices... Je les veux (les 2 mômes qui me restent) brillants, audacieux, entreprenants


samedi 21 juin 2008

Aux armes citoyens, supprimez les rockaillons

Et ça y est, c'est parti pour la fête... Sous mes fenêtres, et en plus, ils ont des enceintes de ouf, ces ptits cons... (je les aime.... enfin, faut voir jusqu'où vont les décibels...) Moi pas pouvoir partir ailleurs, ma chambre donne juste là où ça PULSE !!!!

Bon, ceci dit (mon père rajoutait toujours : bel abbess chouilla... je ne comprenais pas) , 2 ptites anecdotes de supermarché. J'ai hésité quand il n'y en avait qu'une, mais deux, c'est trop tentant.

Hier, pour agrémenter notre plateau de fruit de mer, direction In.....ché, magnifique moyenne surface où tout à été refait dernièrement pour la modique somme de : ce qui me suffirait pour me la couler douce pendant quelques années. Bulles bleues pour le poisson (elles bougent !!!) spot rose pour les charcut (elles bougent plus) et nous arrivons aux caisses : 15 personnes à la queuleuleu. Patience.... Nou zè à la campagne, noupas s'énerver.... Arrivées à hauteur, la ptite dame met sa main devant la bouche, décroche le phone et dit :
"j'ai envie de faire pipi, j'ai pas pris ma pose
Et moi de sourire. Donc, elle se sent en confiance et elle continue :
"On avait parié une bouteille de champagne que la file d'attente irait jusqu'au milieu du magasin ........... j'ai gagné.... j'ai toujours envie de pisser ; dépêêêêêchhhhhhh !!!! parce qu'une envie n'attend pas !!!!
Au rvoir mesdames "
8 caisses, 4 personnes, histoire de bien les stresser....

Et aujourd'hui, je m'en vais acheter de la raclette pour le fiston. (Qu'est-ce que je peux passer comme temps dans les sioupeurmorkait....)

Et là, dans mon bled (à Ch....ion), juste avant moi, quelqu'un avait oublié son cabas. Tout le monde s'est mis à sa recherche : mais qui cela peut-il bien être ? où est-il ?, tu sais pas ??? Et toi, non plus ?

Il a été finalement retrouvé grâce à nos gentilles caissières qui sont sous-payées Elles ont couru pour le rattraper.

C'est la douceur de vivre à la campagne.

Il a récupéré ses courses, et il est parti, tranquille...

Bon, ça y est, ça rcommence la zique, donc, je vais bouffer et peut-être que je reviendrais plusssse tard




vendredi 20 juin 2008

A la moule, à la moule !







Aujourd'hui, pas de promenade dans le bocage. Direction la mer : marée basse, ciel à peu près clément, on va chercher notre pitance pour ce soir (vu la grise mine du pouvoir d'achat, y'a rien de tel que le bord de mer pour becter...)
Mon pied à moi, c'est de manger les huitres direct sur les rochers. Slurp, slurp...(Pour ceux qui détestent les engloutir, s'abstenir...
Pour Loulou, c'est de se battre avec les crabes (qui font bravo) et les poissons, en poussant des hurlements de damnée. Ca met rien dans l'écuelle, ça !
Bref, au bout de deux heures, le seau bien rempli, retour à la maison pour faire le repas. Au menu : bulots-bigorneaux agrémentés d'une bonne petite mayonnaise (fabriquée par Loulou, manquerait plus que ça après deux années de cuisine, qu'elle la fasse pas, sans compter que je me suis tapée tout le boulot !!), plateau d'huitres/vinaigre-échalottes et enfin, moules marinière...
C'est pas le top, ça ?



jeudi 19 juin 2008

Alléééé jy vais







Ce sont, sans doute, de mauvaises répliques....je les ai peintes ou crayonnées, il y a longtemps, faute d'inspiration ! Vous reconnaitrez une pâle copie d'Ingres (la Belle Odalisque ne ressemble pas du tout à celà), of course, ainsi que Géo (une femme Heréro) et j'avoue, je ne sais plus qui m'avait inspirée, ce vieux pensant, il y a quelques décennies. Mais je ne les renie pas..J'adorais ces images au point de les reproduire.
A cette époque, je dessinais, et ça m'éclatait. Mon homme était sur Paris, le Samedi et j'avais du temps libre... Mon truc, c'était de trouver n'importe quoi pour occuper ma vie dans cette campagne qui était pffffffffffffff morte... et pluvieuse. Alors, quoi de mieux que la gribouille ?
J'ai envie de mettre ces minuscules petits chefs-d'oeuvres sur mon blog pour les immortaliser avant qu'ils ne tombent en miettes, tellement ils sont âgés. Ce sont les miens, et j'en suis fière. J'ai pas beaucoup peint et dessiné depuis. Avec le taf, j'ai de quoi faire....

décoration intérieure...




j'ai relu un peu tout ce que j'ai gribouillé depuis la naissance du bébé et : oui... pèle-mèle. Ca part dans tous les sens... C'est à peu près aussi ordonné que mon placard à chaussures qui contient : les chaussures (25 paires : 5 paires pour moi , 18 paires pour Loulou et 2 paires pour le fiston), les piles usagées, les bouteilles vides pour le container (qui s'entassent et qui s'entassent encore, et très régulièrement), les balais et bref, toutes les cochonneries qui ne méritent pas d'être exposées au premier pékin qui franchit la porte du terrier.... J'te foutrais un coup de lance-flammes là-dedans.... Mais bon, peux pas...


Ce que je ne voudrais pas, c'est être indigeste à ceusse qui veulent bien venir me lire. C'est sûr que si ils aiment pas, ils peuvent sortir illico...mais je dois avouer que des ptits commentaires, ça encourage... Parce qu'en ce moment, j'ai du mal à concilier mon taf et ce bébéblog. J'ai l'impression d'avoir un fil à la patte, comme m'a si bien dit, il y a quelque temps un gâ que j'espère qu'il va, avec sa dulcinée, trouver the solution.


J'ai mis en photo des visages qui me ravissent et j'ai décidé de couvrir une partie de mon couloir (qui est très spacieux : 30 m2) de ce genre de voyage. Ensuite, comme ce week-end, la loulou va voir son alter ego à Caen, je vais en profiter pour faire (ou essayer de faire..) une suprise à ma copine de chval... je n'en dis pas plus.
Ce que je peux dire encore, c'est que je vous conseille d'aller visiter la galerie de photos de MONsieur Steve Mac Curry (la flême de mettre le lien...)

mardi 17 juin 2008

Super Coud'gueule a encore frappé


Sais pas pourquoi, mais ce matin, j'avais besoin de passer mes nerfs... En allant à ma boite aux lettres, je trouve avec délectation une réclame de ......is (je vais pas leur faire de la pub en plus !!!) C'est la première et la dernière fois que ça me fait plaisir de recevoir ce genre de connerie....
Ni une, ni deux, j'empoigne le téléphone (tant pir pour le prix de la communication) et j'incendie le pôv mec qu'était à l'autre bout (il a ka pas bosser chez des voleurs) pour lui dire :
1) que j'ai changé d'adresse et qu'il n'y a pas de "u" à mon nom (c'est marrant comment la poste fait bien son boulot dans ces cas-là !...)
2) que lorsque j'étais dans une super merde financière, et que j'avais fait appel à leur charité (tu parles, Charles), ils m'avaient proprement envoyé chier : pas assez argentée pour contracter un crédit (c'est bien connu : on ne prête qu'aux riches)
3) et que, par conséquent néanmoins donc, ils arrêtent de m'envoyer une tonne de papiers, ce qui contribue amplement à polluer notre mère nourricière ;
Ahhhh.... ça fait du bien...

lundi 16 juin 2008

Cap ou péninsule ?

Eh bien, oui, c'est mon vice.
Déplaire est mon plaisir.
J'aime qu'on me haïsse

Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,

Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc

Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,

Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ?

Non, merci.

Dédier, comme tous ils le font, des vers aux financiers ?

Se changer en bouffon dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre

Naître un sourire qui ne soit pas sinistre?

Non, merci.

Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ?

Avoir un ventre usé par la marche ?

Une peau qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ?

Exécuter des tours de souplesse dorsale ?

Non, merci.(....)

Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ?

Etre terrorisé par de vagues gazettes,

Et se dire sans cesse : "Oh, pourvu que je soit dans les papiers du Mercure François !"..

Non, merci.

Calculer, avoir peur, être blême,

Préfèrer faire une visite qu'un poème,

Rédiger des placets, se faire présenter ?

Non merci, non merci, non merci.

Mais....

Chanter, rêver, rire, être seul, être libre, avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre. Mettre quand il vous plait, son feutre de travers, pour un oui, pour un non, se battre, ou faire un vers. Travailler sans souci de gloire ou de fortune, à tel voyage, auquel on pense, dans la lune.N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît, et modeste, d'ailleurs, se dire : mon petit, sois satisfait des fleurs, des fruits, mêmes des feuilles, si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !

Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard, vis-à-vis de soi-même en garder le mérite? Bref, dédaignant d'être le lierre parasite, lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tillleul, ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

C. de Bergerac (Edmond Rostand)

dimanche 15 juin 2008

Yesyesyessss




Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, et, heureusement !!!
Au réveil, ma minotte, ma fille, ma nenette, en un mot, Loulou allait beaucoup mieux.
De plus, je suis montée sur ce générateur de toutes les dépressions féminines (voire masculines) au nom barbare de "balance"(Jamais je ne monte là-dessus, en temps ordinaire d'autant que la mienne a décidé de varier de + ou - 3 kilos d'un jour à l'autre : la rouille, sans doute...)
Bref ! Après 28 000 mètres en quatre jours : 2000 grammes en moins pour mézig... you-ou !!! (oui, je sais, je délire niveau chiffres, mais bon. Quelques zéros en plus, ça ne nuit à personne...)
Donc, aujourd'hui, au lieu de stagner lamentablement devant le petit écran, et au regard du temps (beaucoup moins humide qu'on ne le prétend), nous retournons dans la nature....
Bonne fin de semaine à tous (oui, je sais, on dit bon week-end, mais la perfide albion guette... Une toute petite mer nous sépare...)



samedi 14 juin 2008

essowess

Aujourd'hui : Tout baigne. Belle journée et nous voilà partis pour une longue randonnée dans la natîre qui est si généreuse pour noutouss...

Seulement, voilà... nous sommes passés le long de la route où Viovio avait son petit coin de verdure, et là : plus rien. Pas la moindre trace de ce qui a été, sans nul doute, son calvaire.

Sa soeur a, je suis sûre, ressenti mon étonnement, le vide qui a suivi ce constat... Et, ce soir, kata... Pleurs et peurs de la mort... Et c'était si difficile de la prendre dans mes bras, grande fille. Elle ne voulait pas. "On n'est pas des pédettes, toutdmême" Violaine se srait bien marré en entendant ça ; on peut dire que c'était "femme-iliale", mais finalement, elle s'est blottie là où j'espère qu'elle trouvera le réconfort aussi souvent qu'elle en aura besoin (Dieu m'préserve : le moins souvent possible)

Pour ma part, je vais retourner à cet endroit et déposer quelques couleurs dans cette verdure...








vendredi 13 juin 2008

jeudi 12 juin 2008

Ah ça ira, ça ira ...



Décidément, il était dit qu'aujourd'hui, j'en râmerais pas une... Cet après-midi, direction Caen because ma fille avait des projets pour moi que je ne soupçonnais pas. Bon, allons-y, et tanpis pour le gazoil.... (faîtes des gosses) et alors je parle pas de mon salaire/heure...
Bref ! Ca me rappelle une anecdote la concernant. Il y a quelque temps, nous discutions à propos de la révolution française suite à un cadran de montre que je devais restaurer et où il était question de repeindre un certain bonnet...
Je lui explique de quoi il retournait, et je lui dit :
"tu vois, là, il faut que je peigne un bonnet....
-Ah oui ! un bonnet péruvien !
Bon. Ok... Je la replace dans le contexte de l'histoire de France et par simple curiosité, je lui demande :
- Et tu sais comment on appelait les personnes qui portaient ces bonnets ? Non ? tu ne vois pas ? Allez... Je t'aide : les sans...
- les sans-gènes !
- Non.... Les sans...
- les sans papiers !.....
A ce stade de l'interrogatoire, j'étais de très bonne humeur...voire pliée de rire et j'ai décidé de ne pas poursuivre et de pardonner au professeur d'histoire du collège qui avait laissé bien peu de souvenirs dans sa tête... Sa tête qu'elle a bien sur les épaules, contrairement à certaines âmes de cette époque, et c'est tant mieux !!!!

tagada




Pour revenir sur mon précédent message, qu'il est doux de pouvoir organiser la journée comme bon me semble...

Nous avons décidé, ma minotte et moi de nous servir de nos petons pour faire du sport pendant les vacances scolaires. Donc, hier, direction la voie ferrée transformée en voie pédestre. La flotte dans le sac à dos, le portable pour que le fiston vienne nous chercher pour le retour, les clops (pour récupérer ce que mes poumons auront recraché : pas de gachis, on est écolos ou on ne l'est pas), les baskets et une bonne dose de motivation, parce que j'avais vu loin...


10 000 mètre, 100 000 cm, 1 000 000 de millimètres.... J'ose même pas penser au nombre de pas que nous avons effectué (é ou és ?!?)


En revanche, très jolie ballade sur la voie ferrée qui mène de Cherbourg au Mont-Saint-Michel (ou dans l'autre sens, si vous préférez...)


D'anciennes gares réhabilitées par les particuliers avec beaucoup de goût, des jardins potagers en marge du chemin, de petites rivières qui sillonnent tout le bocage, et .... ohhhh.. miracle, tapi derrière les hautes herbes, un parterre de fraises des bois... Le panard ! J'ai eu l'impression de manger des fraises tagada bien que cela fait un siècle que je n'y ai pas touché.... (C'est pas la Madeleine de Proust, ça ?)


Pas mal, pour la première marche. Je tâcherai de vous faire visiter, au fil de nos périgrinations, photos à l'appui, ce petit trou du cul du monde...


un ptit café, c'est tout...

Voilà à peu près comment se sentent mes petits (ou grands) blessés de guerre, quand je déserte l'établi de travail.... Aujourd'hui , bonne résolution : j'avais décidé d'oeuvrer toute la journée. Empoigner la loupe, allumer le spot, mettre France Inter, attraper les pinceaux et les peintures et en avant les chiffres romains et arabes, les signatures, etc... Et paf !!! La copine kiki... qui débarque pour le café matinal. Ni une, ni deux, je déserte allègrement la pièce en me disant : "tu reviens dans pas longtemps... " Et voilà, onze heures et le moral de mes cadrans est au plus bas... Je les ai une fois de plus abandonnés...(é ou és ??? L'accord du participe passé, j'ai vraiment du mal...)

Pas simple de travailler chez soi ! Je suis la seule qui puisse me mettre un coup de pompe dans le derrière. Pas facile !

C'est criminel de se plaindre quand d'aucuns travaillent en usine, se font, la plupart du temps exploiter , et supportent une hiérarchie qui n'a pas l'intention de baisser la garde....

Et comme, au lieu de bosser, je suis en train d'écrire cet article, j'y retourne...

mardi 10 juin 2008

Elle est pas jaunie, la jeulesse ?

Allez, une ptite vidéo avec en prime les couleurs proposéesdans tous les bons magasins...



lundi 9 juin 2008

Scandinavie















J'attends un message de ma tounette...J'espère qu'elle va mettre un ptit commentaire..Ils sont en plein feu de la Saint-Jean, je crois, le moment où on profite du Soleil..J'ai toujours aimé me balader dans ce pays.

mars et vénus


Comme une extension à ce que je viens de publier, je voulais vous faire partager cette lecture.

A bientôt..

Besoin...


Une pensée pour mon amie...C'est une jeunette.... 6 mois d'expérience en moins, ça compte.

Nous avons échangé nos états d'âme... sur les toalets (au moins, là, on est peinardes...)Presque 2 heures au phone. L'esgourde toute violette...

Malgré la situation qui n'est pas digne du hamster jovial, on s'est dérouillé les muscles de la face...

jeudi 5 juin 2008

Elle est pas belle, la vie, hips !

Il y a un an de cela, j'habitais dans le bourg d'un petit village de la Normandie profonde. Ma maison jouxtait une épicerie-bar, ce qui était très pratique lorsque nous avions besoin d'une motte de beurre (normand, évidemment...). Souvent, il nous est arrivé d'assister à des spectacles rocambolesques, lorsqu'il s'agissait, pour le patron du café, d'éjecter ou de raccompagner avec sa voiture personnelle, certains clients trop assidus.

Il y avait, en particulier, toute une ribambelle de frères (ils étaient neuf (enfin neuf... ils ont vite vieilli, hi,hi,hi...)) qui aimaient bien se commencer... et se finir au bar. Aucun n'avait le permis (ou ils ne l'avaient jamais passé, ou bien les cognes étaient passés là où ils avaient échoué, c'est-à-dire dans la berne...). Ils se baladaient tous avec une mobylette ; les uns avec des sacoches ou un cageot (un cageot en bois... sur le porte-bagages, qu'allez-vous imaginer ???) les autres, avec une tcheurette, comme on dit tcheu nous. D'ailleurs on dit aussi par chez nous qu'après une soirée arrosée, il vaut mieux rentrer à pi, à ch'val ou en tcheurette.

Donc ! j'avais photographié notamment l'aîné et le puîné. Trois ou quatre fois par semaine, ils se mettaient minables et soulageaient leur vessie contre le mur de notre maison. De plus, ils engueulaient notre ami "Ali Mentassion" parce qu'il essayait de les ramener à la raison....

Peine perdue.... Notre salle de bain a toujours bénéficié des relents de ptite fille qui se néglige (enfin... tite fille, gros dégueulasse, ouaich !)

Depuis, j'ai déménagé (pas à cause de ça, tout de même) dans la grande ville du bout du marais, et ce soir, nous rentrions à la maison, ma fille et moi quand ! voulant me garer à Ma place qui M'est réservée, deux pétarades agrémentées de sacoches et de cageots (toujours en bois) étaient garées à Mon emplacement..

Il s'agissait de mes deux loustics qui discutaient tranquillement en me regardant d'un oeil (ou devrais-je dire de 4 yeux vitreux), l'air de dire : "tiens, mais qui tchi ke fait là, la femme môchin ?" Et oui, le temps de réaction est très long chez eux ; ils n'ont pas encore percuté que j'étais partie, mais bref !

Ils prennent leur mob et s'en vont, sans doute au troquet du coin.

Je descends de ma voiture et là ! (sapristi, corne de bouc, diantre, saperlipopette et tutti quanti) je découvre qu'ils avaient pissé pratiquement sur ma porte d'entrée....

Et le pire, dans l'histoire, c'est que leur nom de famille, c'est Fontaine...
Ils ont tenu leur promesse.

Ahhhh ! Elle est pas belle, la vie ?




mardi 3 juin 2008

non à l'excision

free music

Ma minotte

Ma minotte est en train de passer son BEP...C'est la troisième de mes loupiots. Fille, garçon, fille... Résultat du 3ème trimestre : "Bon trimestre : mérite de réussir". Ahhh .. la bonne heure. Estimations : Passage très favorable pour la préparation du bac..... Sauf qu'elle ne veut plus se frotter le derrière sur les bancs de l'école, alors qu'elle a toujours eu des facilités et qu'elle conserve son année d'avance depuis la maternelle. Je la comprend (sans lui dire). Elle a décidé de préparer un deuxième BEP , en patisserie, cette fois.

Nous avons prospecté pour un maître de stage.... Galère...Ils n'encouragent pas : "vous savez, le métier, c'est dur, on ne gagne plus rien, et peut-être qu'elle n'aura pas son BEP. Ne vous faites pas d'illusion ; vous, vous êtes confiante mais c'est simplement parce que vous êtes sa mère...."

arghhhhh !!!

Je les plains parce qu'ils ne croient plus en leur métier ; parce qu'ils découragent les générations à venir. Comme si les "djeun's" étaient totalement incapables de faire quoique ce soit...

L'Edouard Leclerc, il a bien compris tout ceux-là et il en profite.....

Jeudi, elle va faire un test dans une boulangerie de notre bled....
Est-ce qu'il s'agit d'un test pour la dissuader (c'est peut-être aussi mon esprit tordu qui pense à ça) ou bien vont-ils l'accepter...

Je reviendrais pour la réponse.

PS. : J'ai parlé de mon fils et de ma fille. je n'ai pas encore parlé de ma fille aînée. Elle repose dessous des roses dans un petit coin de Normandie. Ca viendra

Et les paroles.. de Bobby Lapointe


C'est un saucisson de cheval (1)


C'est un saucisson de ch'val

Un saucisson que de ch'val

Que je viens de faire à ch'val

C'est une chanson de saillies

-Ah ! chanson de saillies de ch'val

Moi qui suis esthète de ch'val

Ah je trouve ça beau de ch'val

Génial admirable de lapin


(refrain)

Huuuuuuuuuuuuu.... c'est le refrain


Moi qui vins de grèce de ch'val

Je m'appelle Oreste de ch'val

Tapaboufélos de ch'val

J'débarqu'à Paris de veau

Oh ! Oh ! quel régal oh ! de ch'val

De prend'le métro de ch'val

Quand on n'connait pas de ch'val

Oh ! c'qu'on s'amuse oh ! de boeuf


(et refrain)

Huuuuuuuuuuu.... Le refrain, c'est toujours Huuuuuuu


Mes enfants ma foi de ch'val

Sont d'vilains grognons de ch'val

Quand ils pleurent en choeur de ch'val

j'essaie d'les distraire les vaches

Je viens à bout d'un boudin de ch'val

Mais les aut's s'aussi sont de ch'val

Toujours dans l'besoin de ch'val

Ca n'peut pas et'pis de chèvre


Béééééééé... non..... Huuuuuuuuuuuu


Quel est cet aztèque de ch'val

Qu'on vient de voir filer de ch'val


Du haut de la côte de ch'val

Dans le précipice en moto

peut et'bien est-ce Thomas de ch'val

Qui vient de me ventre de ch'val

Un complet à "garo" de ch'val

Et un gilet pied de poule


Huuuuuuu... Huuuuuuuu


Je désirais m'achoir de ch'val

Et tu m'amenas au de ch'val

Canapé en rotin de ch'val

Et mon coeur vous fumiez mes cigares

N'étais pas l'affreux niais de ch'val

Qui fourbu s'affaisse de ch'val

Ca fait rire les groupes de ch'val

Ah ! comme l'écurie est gaie

Ah ! l'beau saucisson de ch'val

Ah ! chanson de saillies de ch'val

Ah ! je trouve ça beau de ch'val

Car je suis esthète....

Estèthe de cheval !

Huuuuuuuuuuuuuu !

Dinner for one

Voici une scenette que j'ai vu, il y a très longtemps, quand je passais les réveillons chez ma Tounette, en Suède. A chaque fin d'année, ils diffusaient ce même programme. C'était une coutume et c'était aussi histoire de dérider l'astmosphère... Je peux vous assurer que ça marchait. Chaque fois que je la revois, je me mârrrre....