Ah.... mais ! C'est pas mal, ça !.....
Euh... Non, en fait, ce n'est pas comme ça... Mon patron est franchement insupportable.
Il faut que je vous dise .... Un matin, il arrive, en pleine forme et là, il faut que je réalise le meilleur de ma merveillosité. Il me dit : "Pourquoi remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même".... Il promet aux clients des choses que je ne suis absolument pas sûre de pouvoir tenir. Parce qu'il promet pour moi, ce malotru !
Et le lendemain, il arrive, abattu, au taf, pour des raisons que la raison m'interdit de vous évoquer, la gueule à l'envers, maudissant la terre (presque) entière. Et là, il me dit : "tout ça peut attendre ! A chaque jour suffit sa peine !"
Ahhh.. les proverbes....
Et des fois, il me met des coup de pompes au cul
Merde ! Je viens juste de réaliser que mon patron, c'est moi. Il va falloir que je me débrouille pour les réclamations, les indemnités, les congés payés, les syndicats....
Les syndicats......cgt cfdt fo(Ahhh.. le syndicat qu'il vous faut!!)sud et consor ou qu'on rentre.
Moi, j'y comprends rien dans tout ce bordel. Tout les syndicats veulent défendre les travailleurs, et personne n'y arrive. Pourquoi toutes ces fédérations ???????? J'vous l'demande. Et d'ailleurs, les travailleurs ont-ils besoins de l'aide d'autrui ? Est-ce qu'autrui sait ce que c'est de travailler à la chaîne, dans un hangar pourri, en plein hiver ou en plein été, avec un ou une chefaillon (e)qui vous assène des conneries à longueur de journée et qui se permet de vous dire que vous êtes inutile ???
Zcusy... j'ai connu ça, et je n'ai pas oublié...
Pour l'analyse, dans la première moitié du 20ème siècle , les ouvriers ont pu se rallier aux syndicats.
Depuis la nuit des temps, rien ni personne ne les défendait. Les conditions de travail étaient déplorables. Tu es pauvre, tu fermes ta gueule et tu bosses si tu veux pas crever. Et en plus, si tu nous fais chier, tu auras droit aux coups de bâton, on viole ta femme, et tes gamins n'auront aucun avenir. OUUAIS, c'était comme ça.
Après, il y a eu les syndicats. Après, il y a eu les dérives. Chacun voulait sa part de gâteau. C'était la revanche des pauvres sur les riches, soit-disant....
Et maintenant, on en est toujours au même point.
L'être humain est une personne handicapée de la vie qui bénéficie de la splendeur de la nature,
qui jamais ne voudra en convenir....
le soir où les loups vous font un pied-de-nez
Et moi, je retourne à mon patron, finalement
