dimanche 26 avril 2009

B comme BO...

B comme Boleadoras.... Oui... Parce que je ne vais pas passer non plus mon temps à dire du mal de tout le monde...

Il fut un temps où j'allais traîner mes fesses sur le bitume du parvis du centre Beaubourg (pour ceux qui n'habitent pas la capitale, c'est cet espèce de plat de nouilles géant polichromique absolument infâme construit sous la présidence du bonhomme à gros sourcils qui prenait sa douche avec sa gitane : Pom pom pi dou...) Bref ! A l'époque (fin des années 70, ça nous rajeunit pô, tout ça...) quantité d'artistes pouvaient s'exprimer à l'extérieur de ladite oeuvre d'art. L'art non-populaire était dedans et l'art populaire, dehors... Mais au moins, c'était encore possible, ce qui n'est plus le cas... Moi, je préfèrais dehors... Dedans, j'y comprenais quecouic... Le métabolisme psychique du camembert expliqué aux nuls, pas mon truc...

Comme d'hab, je m'égare... Et donc, entre tous les artistes que je revenais voir régulièrement, il y avait des argentins qui "jouaient" des boleadoras... Instrument de musique dans sa plus simple expression : une boule accrochée à un fil qui percute le sol. 2 danseurs utilisant chacun 2 boleadoras. Ca faisait un boucan du tonnerre et j'adorais... Petite démonstration :

3 commentaires:

Rénica a dit…

Boléadoras...je ne connaissais pas... Je me rappelle de Bruce Lee et ses nun cha ku...
j'ai toujours trouvé l'architecture de Beaubourg rigolote...tu aurais du insister si si il y a de jolis peintures à l'intérieur...bizzz

orfeenix a dit…

Un tel talent ça fout les boules!
Mon souvenir de Beaubourg, c'est un rouleau de papier toilette, pécu pour les intimes,cloué sur une toile et ayant un titre du genre: La victoire des contingences physiologiques sur la capacité conceptuelle et cognitive des hémisphères.C'était moins à consommer sur place que ton camembert, mais je ne l' ai quand même pas emporté.

emanu124 a dit…

Impressionnant !!!
J'ai déjà vu mais ça reste spectaculaire..