Il y a quelque chose qui fait masse....

Un week-end qui se tire len...te....ment... C'est fou ce que le temps peut être élastique. Parfois, il passe à la vitesse d'un avion à réaction qui vous distroye les oreilles dans un large ciel bleu azur (n'importe naouak), et d'autre fois, il se traine comme un comdamné qui refuse d'aller se faire trucider (re-n'importe naouak)...

Donc, après ces considérations hautement philosophiques sur la subjectivité et la notion du temps,

Aujourd'hui : direction mes chers amis du bout du bout du chemin qui mène au calvaire, face à la rue de la Masse.

Ah ça, pour être à la masse, ils ne font pas semblant. Et même que pour les ceusses qui ne les connaissent pas, leur humour peut devenir un calvaire ... délicieux...

Je viens d'apprendre qu'il fallait que je fasse un IRM, après plusieurs examens fastidieux dont je vous passerai les détails, concernant l'oreille interne... (d'ailleurs, un jour, un psy m'avait dit qu'il n'y avait pas plus sourd que celui qui ne voulait pas entendre, alors que je lui disais que je m'entendais à l'intérieur de la tête... pfffff... trop con eul'mec..)

J'étais un peu abasourdie par cette décision (pour moi, un IRM, c'est comme un orage qui gronde, ou la fin du monde)

Il se trouve que nous étions convenus de nous voir chez eux aujourd'hui, et bien-sûr, je me suis un peu épanchée... (quoi de plus naturel !... Si on peut plus se confier à des amis, où va-t-on !!!!)

La réplique n'a pas tardé à fuser, telle un skud (vous vous souvenez? ... Le koweit ...) :

"Bah, tu lui as pas demandé : Pourriez-vous me conférer un laps de temps, parce que si j'ai un cancer du cerveau, ce serait dommage, il est tout neuf..."

Gniarf, gniarf, gniarf... Ca m'éclate, ce genre d'humour...

Sur ces entrefaits, les boucs sont entrés dans la maison (eh oui.... Nous sommes à la campagne..) ; l'odeur devenait irrespirable ; Je suis revenue dans mes appartements...