Le blues de la bonne espagnole

Soyons clairs. Je déteste ir-ré-mé-diablement faire le ménage. Mais, z'il faut s'y mettre, sinon, c'est la neurasthénie assurée. C'est rédhibitoire, comme dirait quelqu'un que je connais, somme toute, assez bien.

Depuis un semestre, j'utilise les mêmes vieilles loques pour mélanger la poussière avec l'eau. Donc, hier, j'ai pris une grande décision : changer les couches de ma bonne espagnole. Pas de bonne vieille serpillère comme j'en avait l'habitude. Juste une espèce d'amas de trucs inclassables bleu et blanc (bah tiens, la couleur d'une piscine après que l'employé de jardin a fait le ménage et ramassé les feuilles mortes...) fabriqué avec une matière aussi improbable qu'inefficace...

Et le fait est : au moment d'essorer, de compresser, de faire dégorger, de faire crâcher le mâchin jusqu'à pu soif, ça m'a fait l'effet d'une situation douloureuse : moi, en train d'essayer de manger des spaghettis proprement, sans en faire voler partout, au détriment de mes voisins... Spécialement quand il s'agit de spaghet' à la bolognaise.

Sans compter qu'une fois l'opération vaguement réussie, l'essorage n'a pas été tellement concluant... Des heures avant que ça sèche...... Et Loulou qui fait une incursion dans la cuisine juste au moment où je finis.... Bien sûr, sinon, ce s'rait pas drôle.. Dehooooooors !!! la mouflette ! t'as les pieds cradaux ! euhhh... Bah non, maman, j'ai les pieds tout propres... (ma rem pête un cable...)

Fort heureusement, quand je me plie à cette vilaine obligation, j'essaie de m'imaginer des trucs..

Cherchez l'intrus...

Oh bah, si vous êtes pas contents, c'est l'même prix...

Euh.... Une bonne soirée à tous.