jeudi 3 juillet 2008

We are the champions, my friend...


Hier soir, j'étais très occupée par la venue de ma nièce préférée qui débarquait de sa Scandinavie, ce qui, pour moi, constitue un évènement évènementiel. Donc, bonne bouffe, bonne discut. Entre la poire et le fromage, je m'en vais dans la cuisine et, la radio qui grésille dans un coin, à sa bonne habitude, m'apprend qu'Ingrid Bétancourt à été libérée...
Pas de commentaires au sujet de cette libération, ceux qui sont payés pour ça s'en chargent amplement et je dirais même qu'ils en font des tonnes et des tonnes, entrant dans les moindres détails, et dans les détails des détails.
Ce matin, comme d'hab, j'allume mon poste, et évidemment, pléthore de reportages, analyses, commentaires, avis, contre-avis, décorticage en tous genres sur l'évènement.
L'apothéose (la panthère rose) c'est quand une équipe, je ne sais où, de ses amis ou de citoyens lambda ont entonné "liibre est Ingrid, liibre est Ingrid..." sur l'air de "on est les champions, on est les champions..." Je suis restée "Coite".... voire consternée.
Et ben voilà, la France a fait une apparition très furtive dans la coupe du monde de la baballe, elle se rattrape avec cette très bonne nouvelle....
Je sais, je sais, je suis rabat joie, mais tout de même, je m'interroge sur ce prodigieux ennui qui caractérise notre occident et qui nous amène à "déifier" n'importe quel évènement plus ou moins important. Je me demande, aussi, comment cette femme va pouvoir gérer tout ce ramdam, en commençant par ses retrouvailles en famille...
En tout cas, ma Lolo, ma p'tite suédoise préférée va bien, et ça, c'est chouette...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je n'dirai rien de plus que: Ingrid est enfin libérée. ;o) Bisou